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domingo, 25 de abril de 2010

Un matin de dimanche de M. Nietzsche

Tradução do texto que vem a seguir, abaixo.

 Merci à Annick
M. Nietzsche, comme d’habitude, s’est éveillé tôt ce dimanche. Il était logé dans une petite auberge, prés de la mer de la baie de Rapallo, près de Genova. La pluie et le froid avaient cessé, le soleil s’aventurait dans un ciel où les nuages se dispersaient. Il a pris une tasse de thé très fort, en se préparant pour sa promenade sur le chemin allant vers le sud, qui passait à travers les pins et d’où on voyait la mer. En se promenant dans les rues de la petite ville, il a vu des gens se dirigeant, pressés, vers la messe, pendant que les cloches de l’église annonçaient huit heures. Il a observé attentivement les parents qui tiraient leurs enfants par la main, les belles jeunes filles dans leurs habits du dimanche, avec de beaux chapeaux qui les protegeaient du soleil et du regard des garçons. Il a pu observer aussi les vieilles dames qui scrutaient le monde d’un œil méfiant et accusateur. Il s’est souvenu combien, dans son enfance, il avait été obligé à fréquenter l’église, et plus encore après la mort de son père, ceci toujours accompagné de sa mère, sa sœur, et sa tante.
Combien de mépris y a-t-il chez ces vieilles femmes, tant chez les jeunes que chez les autres, combien de mépris pour les instincts vitaux, elles dont le ressentiment abîme leur corps, et qui se mortifient dans l’illusion d’atteindre l’au-delà, pauvres diablessses, elles voient ce pressuposé même de la vie, la sexualité, comme quelque chose d’impur.
Il s’est dirigé vers une rue secondaire, très étroite, qui montait vers le début du chemin qu’il était en train de prendre. Il y avait, dans cette rue, une librairie où un vieux monsieur sourd maintenait de poussiéreux livres en attendant les acheteurs qui n’apparaissaient que rarement. M. Nietzsche a cette fois decidé d’y entrer, plus par curiosité quant au libraire qu’en virtu des livres, puisqu’il lisait très peu ces dernièrs mois. Lentement, il a circulé parmi les étagères, cherchant juste des livres où il flairerait un jour de soleil, une brise tiède venue du sud, et peut-être qui sait la saveur des raisins frais, ou d’une tasse de chocolat épais et non gras. Il s’écartait de livres dont l’odeur renverrait à des cabinets d’étude, des bibliothèques, et des salles de conferénce. Il a remarqué une étagère, contenant divers livres de Kant et, juste au-dessous, La phénoménologie d’Esprit. Un vent glacial a pénétré dans ses narines. Il s’est écarté. Il a avancé rapidement en direction d’une belle édition de Le rouge et le noir, qui exhalait un parfum de fleurs du champs. Il a voulu l’acheter, mais il s’est apperçu qu’il n’avait pas d’argent. Peut-être reviendrait-il plus tard. Le libraire a regardé attentivement ce monsieur altier, avec une grossse moustache qui lui couvrait la bouche. Il a pris une petite tablette et il lui a écrit en lui demandant s’il était allemand. M. Nietzsche a fait signe que non de la tête, et il lui a montré du doigt un “Stendhal” écrit dans le livre. Le libraire a tout de suite compris qu’il était français. Il a souri. Et il reçut le même sourire en retour.
M. Nietzsche est sorti de la librairie décidé à revenir une autre fois. Cette journée-lá, il ne pouvait pas gaspiller le soleil qui se fixait, plonger dans ce paysage magnifique. Le chemin était en déclivité, et on pouvait arriver au sommet de la butte, d’oú on voyait tout le promontoire de Portofino. C’est ce qu’il a fait, en s’arrêtant de temps en temps pour prendre des notes. Il portait toujours un petit cahier, et ne s’arrêtait même pas pour écrire les pensées qui lui apparaissaient ainsi, en plein air, pendant que ses muscles fêtaient les joies de la promenade. Il se sentait très bien disposé, après avoir souffert pendant des années de migraines terribles, de difficultés de vision, et de douleurs aiguës dans l’estomac. Il avait dû abandonner sa chaire de Philologie Classique à l’Université de Bâle, mais maintenant il se sentait comme si cela lui avait sauvé la vie, et rendu la liberté de penser par lui-même et à ses risques et périls.
L’erudit ne fait que remuer des livres. Le philologue doit bien en arriver à deux cents sur une journée! Il finit par perdre la capacité de penser par lui-même. Il ne fait que répondre à des stimulus – une pensée lue – et il se contente d’approuver ou de disapprouver, et de faire la critique de ce qui a été pensé par un autre. Si il ne remue pas, ne pense pas. C’est la meilleure formule pour la stupidité.
Quand il est revenu à la ville, il s’est apperçu qu’il avait écrit une dizaine de pages. Satisfait des pulsations de son corps, il s’est acheminé vers le petit restaurant où, à Rapallo, il prenait habituellement un frugal repas. À l’une des tables, il y avait quelques dames qui bavardaient pendant qu’elles mangeaient des pâtes accompagnées d’un rôti de bœuf. Le propriétaire du restaurant était un napolitain très sympa avec lequel il échangeait toujours quelques mots.
– Ah, M. Nietzsche, il fait beau aujourd’hui, n’est-ce pas, le froid a fait la trêve!
– Une matinée excellente, sans aucun doute.
– M. Nietzsche, laissez-moi vous présenter ma cousine Anita et sa belle-sœur, Mme. Bergamasco, elles sont arrivées en ville hier. Mesdames, je vous présente M. Nietzsche, il est professeur en Suisse.
– Ex-professeur, M. Pecolatto.
– Bonjour, M. Nietzsche.
– Bonjour, mesdames, soyez les bienvenues.
– Voulez-vous vous asseoir avec nous, M. Nietzsche, nous étions en train de commenter combien la messe a été touchante aujourd’hui, et quel beau choeur.
– Je vous en remercie, toutefois j’ai maintenant quelques notes à relire.
L’aveuglement face au christianisme mène l’humanité à la décadence. La moralité chrétienne est une anti-nature qui reçoit les plus grands honneurs, néanmoins, elle ne fait que sauver les faibles et les impuissants du suicide et de la honte d’eux-mêmes. Ils ne se sont donc pas encore aperçus que les églises ne sont que les tombes d’un dieu mort? Que ces messes ne sont que les litanies d’un funérarium horripilant?
M. Nietzsche s’est assis à sa table habituelle, pendant qu’il attendait son repas. Mais, les parentes de M. Pecolatto se sont risquées à une tentative de plus pour attirer l’attention de ce distinct monsieur. Une question de Mme. Bergamasco a traversé l’espace du restaurant, éveillant les regards et les oreilles de plusieurs autres clients:
– Mais enfin, M. Nietzsche, dites-nous, vous êtes allé à la messe aujourd’hui?
Il a regardé attentivement la vieille dame qui avait un sourire en même temps aimable et défiant. Il a appuyé la main gauche sur le cahier ouvert au-dessus de la table et a retenu un verre d’eau avec la droite. Les cloches de l’église sonnaient, exactement à ce moment-là, douze heures. Midi est l’heure sacrée pour ceux qui ne croient pas aux ombres. M. Nietzsche a élevé son verre vers Mme. Bergamasco, comme s’il lui offrirait un toast:
– Pas aujourd’hui, madame, pas aujourd’hui.

quarta-feira, 31 de março de 2010

Uma manhã de domingo do Sr. Nietzsche

O Sr. Nietzsche, como de costume, acordou cedo nesse domingo. Estava hospedado num pequeno albergue próximo ao mar da baía de Rapallo, perto de Gênova. A chuva e o frio haviam dado uma trégua, o sol se arriscava num céu onde nuvens se dispersavam. Tomou uma xícara de chá bem forte preparando-se para sua caminhada na trilha rumo ao sul, que passava pelos pinheiros e de onde se avistava o mar. Caminhando pelas ruas da pequena cidade, viu as pessoas se dirigindo apressadas para a missa enquanto os sinos da igreja anunciam as oito horas. Observou atentamente os pais que arrastavam seus filhos pelas mãos, moças lindas que se vestiam de recato e de belos chapéus que lhes protegiam do sol e dos olhos dos rapazes, além de velhas senhoras que perscrutavam o mundo ao redor com olhos desconfiados e acusadores. Lembrou-se o quanto que em sua infância fora obrigado a frequentar a igreja, ainda mais depois da morte de seu pai, sempre na companhia da mãe, da irmã e da tia.
Quanto de desprezo há nessas mulheres velhas, tanto as moças como as outras, quanto de desprezo pelos instintos básicos da vida, arruinam seu corpo com o ressentimento, mortificam-se na ilusão de alcançar um além-mundo, pobres diabas, veem no próprio pressuposto da vida, na sexualidade, algo de impuro.
Ele dobrou em uma rua secundária, bem estreita, que subia em direção ao início da trilha que iria pegar. Havia ali uma livraria onde um velho senhor surdo mantinha empoeirados livros à espera de compradores que raramente apareciam. O Sr. Nietzsche resolveu entrar dessa vez, mais por curiosidade em relação ao livreiro que por causa dos livros, já que nos últimos meses lia bem pouco. Passou lentamente entre as estantes, procurando apenas livros em que farejasse um dia de sol, uma brisa morna vinda do sul, quem sabe o sabor de uvas frescas ou de uma xícara de chocolate espesso e sem gordura. Afastava-se de livros cujo odor remetesse a gabinetes de estudo, bibliotecas e salas de conferência. Notou uma prateleira com diversos livros de Kant e, logo abaixo, a Fenomenologia do Espírito. Um vento glacial penetrou em suas narinas. Afastou-se. Avançou rápido em direção a uma vistosa edição de O vermelho e o negro, que exalava um perfume de flores do campo. Quis comprá-lo, mas deu-se conta de que estava sem dinheiro. Talvez voltasse mais tarde. O livreiro ergueu os olhos para aquele senhor altivo, com um vasto bigode que lhe cobria a boca. Pegou uma pequena tábua e escreveu perguntando se era alemão. Nietzsche fez que não com a cabeça e apontou para "Stendhal" escrito no livro e o livreiro logo entendeu que era francês. Abriu um sorriso. Recebeu outro em retorno.
O Sr. Nietzsche saiu da loja decidido a voltar outra hora. Nesse dia, não poderia disperdiçar o sol que se firmava, mergulhar naquela paisagem magnífica. O caminho era em aclive e por ele se podia chegar até o alto do morro, de onde se avistava todo o promontório de Portofino. Assim fez, detendo-se de vez em quando para suas anotações. Carregava sempre consigo um pequeno caderno, sequer parava para escrever os pensamentos que lhe iam surgindo assim, ao ar livre, enquanto festejavam os músculos as alegrias da caminhada. Sentia-se muito bem disposto, depois de anos sofrendo com enxaquecas terríveis, dificuldades para enxergar, dores no estômago. Tivera de abandonar sua cátedra de Filologia Clássica na Universidade da Basileia, mas nesse momento sentia-se como se isso tivesse salvado sua vida, devolvido-lhe a liberdade para pensar por sua própria conta e risco.
O erudito não faz mais que revirar livros. O filólogo bem pode chegar a duzentos num dia! Acaba perdendo a capacidade de pensar por si, apenas responde a um estímulo – um pensamento lido – e se limita a aprovar ou desaprovar, criticar o que já foi pensado por outro. Se não revira, não pensa. Essa é a fórmula para a estupidez.
Quando voltou, viu que havia escrito uma dezena de páginas. Satisfeito com as pulsações de seu corpo, dirigiu-se ao pequeno restaurante onde, ali em Rapallo, fazia suas frugais refeições. Numa das mesas, algumas senhoras conversavam enquanto comiam sua massa acompanhada de um assado. O dono do restaurante era um simpatissíssimo napolitano com quem sempre trocava algumas poucas palavras.

– Ah, Sr. Nietzsche, que belo dia hoje, não, o frio deu uma trégua!
– Um dia excente, sem dúvida.
– Sr. Nietzsche, deixe-me apresentar minha prima Anita e sua cunhada Sra. Bergamasco, que chegaram ontem à cidade, este é o Sr. Nietzsche, professor na Suíça.
– Ex-professor, Sr. Pecolatto.
– Bom dia, Sr. Nietzsche.
– Bom dia, senhoras, sejam bem-vindas.
– Não quer sentar-se conosco, Sr. Nietzsche, estávamos comentando como foi tocante a missa de hoje, sim, e que belo coral.
– Muito agradecido pelo convite, mas tenho algumas anotações para conferir.
A cegueira ante o cristianismo conduz a humanidade à decadência. A moral cristã é uma antinatureza que recebe supremas honras, no entanto, não faz mais que salvar os fracos e impotentes do suicídio, da vergonha diante de si mesmos. Não perceberam ainda que as igrejas não passam de túmulos de um deus morto? Que essas missas não passam de ladainha de um velório horripilante?
O Sr. Nietzsche sentou-se em sua mesa habitual, enquanto aguardava sua refeição. Mas as parentes do Sr. Pecolatto arriscaram mais uma tentativa para angariar a atenção daquele distinto senhor. Despertando os olhares e ouvidos de vários outros clientes, uma pergunta da Sra. Bergamasco cruzou o espaço do restaurante:
– Mas diga, Sr. Nietzsche, o senhor foi à missa hoje?
Ele encarou atentamente a velha senhora, que exibia um sorriso ao mesmo tempo amigável e desafiador. Apoiou sua mão esquerda sobre o caderno aberto em cima da mesa, segurou o copo de água com a outra. Os sinos da igreja tocaram, nesse exato momento, as doze horas. Meio-dia é a hora sagrada para aqueles que não crêem em sombras. O Sr. Nietzsche ergueu seu copo em direção à Sra. Bergamasco, como a oferecer-lhe um brinde.
– Hoje não, senhora, hoje não.

domingo, 28 de fevereiro de 2010

Achado na metrópole

Quem acompanha as publicações deste blog deve saber que nele eu publico apenas coisas minhas, textos literários, filosóficos, fotografias e vídeos, com exceção para uma troca de emails com meu amigo Daniel, com autorização dele, em que somos dois os autores. E deve saber também que quase todos os meses há uma postagem nova. Acontece que o mês de fevereiro já vem se encerrando e eu estou com pouquíssima inspiração, talvez porque esteja ainda no início de um monte de coisas novas, que só com o tempo virão trazer algum resultado em termos de criação.
Mas eis que, nesta semana, encontrei no metrô algo que me impressionou bastante. Ao lado do banco onde me sentei, havia uma sacola de uma papelaria, com muita coisa amassada e com o que restou de um bloco grande de papel meio amarelo. (Não amarelado de velho, amarelo mesmo, de colorido). Ao puxá-lo pra fora da sacola, vi que em uma de suas folhas, perto da última, havia uma anotação manuscrita. Não havia qualquer identificação, mas podia-se notar que a letra era masculina, menos arredondada e mais inclinada. A leitura dessas anotações me trouxe alguns sentimentos muito fortes, que não consigo explicar nesse momento. O fato é que resolvi transcrevê-las no blog. Deixo, aos leitores de Verticais, o julgamento a respeito de seu valor. Infelizmente sem esperança de que eu possa descobrir quem as escreveu.
    
“Sem sujeitos, o japonês que tem a brasília velha e que come a empregada feia, o rapaz que colocou um som potente no carro, o motoqueiro imprudente e apressado que para na avenida para tirar satisfação com o motorista imprudente e apressado, a velhinha ex-inspetora de alunos que vive sozinha e feliz, a doméstica que lava e que esfrega ouvindo o pastor no rádio execrando a vida longe de Jesus, a criança que cresceu mas não sabe se virar sem a mãe motorista, que para em fila dupla, o jornalista que fica treze horas em serviço na redação, o professor com carga horária de sessenta horas semanais, o motorista de caminhão que dirige como motorista de fórmula um, a jovem charmosa que troca olhares na fila do cinema, o homem que finge ser ex-militar porque se envergonha de ser ex-vendedor do mappin, a feirante que entrega sorrindo cada pastel que vende, o doutorando que protelou pela terceira vez a data final de entrega de sua tese, o doutor que protelou pela terceira vez a data final para desistir de prestar um concurso público, o médico que não gosta de gente, gente que odeia médicos, mas que não vive sem eles, a doméstica que foi buscar a mãe no interior da bahia, a mãe da doméstica que resolveu voltar para o interior da bahia, o deslumbrado que agora tem um carro novo, financiado, que pouco importa se anda ou está parado nos congestionamentos, a cantora que precisa aparecer na tv para saber se faz ou não sucesso, os fumantes que ocuparam os espaços públicos em frente aos bares depois da lei contra o fumo, a estudante de pedagogia que desfila diante da plateia da conferência que ela não consegue entender, a mulher linda e infeliz que cansou de ouvir as mesmas conversas dos homens, o pedestre que não consegue atravessar a rua até as nove da noite, se não chover, o casal que mandou os filhos para a casa dos parentes porque a casa em que moram ameaça desabar com a próxima chuva, a mulher que goza somente se recusar o gozo daqueles que a desejam, o motorista de ônibus que enlouqueceu, o travesti com o chapeuzinho do papai noel, o policial que atirou bala de borracha no estudante, o estudante que mal pode esperar pela próxima tragada, os amantes que almoçam toda terça-feira no motel, a mulher sentada no canteiro central da avenida, enrolada em um plástico de lona preta, cercada pelo lixo que catou na rua, conversando com tantos amigos imaginários, lançando-se no longo caminho alucinatório em que ela desta vez fosse esse homem que escreve num bloco amarelo observações inúteis a respeito dos seres que coabitam com ele uma cidade de extremos… De um lado uma linguagem que se afirma multiplicando-se naquilo que designa, de outro lado, múltiplos designáveis que não podem ser empenhados em qualquer linguagem. Um lado dentro do outro, a lucidez inócua, a esquizofrenia.”

terça-feira, 5 de janeiro de 2010

emails

I

Neste fim de semana, presenciei duas agressões covardes, em diferentes momentos, por estes sujeitinhos nefastos que estão brotando como ratos nas academias: uma, por puro despeito, em um flanelinha que eu mesmo acudi; depois, agrediram um amigo, sem qualquer motivo relevante, por uma estupidez, por uma insignificância, por uma bobagem de bêbado – e por trás, sem chance de defesa, sem sequer saber porque estava sendo vítima de violência, e, em seguida, mais exposto ainda, no chão, foi cruelmente chutado nas costelas. A civilização "exteriorizada", que é pura artificialidade, a juventude oca, é o padrão pasteurizado que estão nos oferecendo; é o peixe que se criou, que é pescado, e que é posto no aquário – e a tendência é a deterioração ainda pior da sociedade, porque estamos concebendo apenas a primeira aparição destes tipos criados na era do consumo total. O miserável é criado no ambiente da mais pura inveja e rancor, e quer ser este estúpido vencedor da nossa época; e o "afortunado" agora é rebento destas amebas que "resolvem" a felicidade através do dinheiro. É horroroso! É inominável! É odioso e nojento! É de causar vômitos!
Enfim, é o que eu vim pensando no ônibus e o que eu nem imaginava que voltaria quando li o seu texto. Por aqui, como você disse, continuo me comprazendo com a autopiedade, e sua recomendação é precisamente aquilo que descrevo aos meus amigos como o item faltante: força. Não sei o que será necessário para retomar aquele ímpeto – talvez uma grande catástrofe individual! Por onde você anda?!
Abraço,
D.

II

Profissionalmente, minha catástrofe individual foi SC. Larguei tudo e voltei a SP, estou fazendo um pós-doutorado sobre Deleuze. Mudei faz um mês e pouco, ainda estou me readaptando, retomando algumas boas coisas de que abri mão quando fui para Florianópolis viver junto às forças da natureza, buscando um novo ritmo, humanizante talvez. Mas aprendi que a natureza não humaniza, o que humaniza é o convívio social, por mais paradoxal que isso possa parecer.
Li seu texto [gab]. Meu, você escreve muito bem, tem um vocabulário fantástico, sem afetações e está construindo um estilo próprio. Falta a coragem para a ficção, parece: fazer esse eu ser mais que o escritor, ou menos talvez, fazer a gab, por exemplo, perder sua realidade, explodir sobre o mundo, refazer-se como outra coisa, em suma, você precisa abandonar esse princípio de realidade que aprisiona suas histórias. Talvez uma catástrofe individual seja ser capaz de destituir-se de um pretenso domínio sobre si, sobre as emoções, pensamentos, ações: tornar-se artista.
Afinal, o que acontece quando esse sujeito retorna a sua casa, espreitado pelo fantasma do ser amado?
Aceite minha franqueza como sinal de admiração.
Abraço,
S.

III

Eis algo sobre o qual eu me questiono constantemente: como escrever um romance desprovido deste tom autobiográfico? como ir além do princípio de realidade e forjar algo efetivamente estético? Acredito que esteja me faltando uma ideia norteadora – e isto não é tão fácil de obter quando estamos sozinhos, isto é, quando não se frequenta uma oficina literária, quando não se tem um mestre por perto, quando não se pode dialogar com ninguém ao nosso redor... Este texto da [gab] foi, antes de tudo, uma experiência descritiva. Eu queria conhecer o meu poder de adjetivação e de dar seguimento a uma narrativa (ainda que eminentemente curta) – reconheço que o próximo passo deveria ser aquele mergulho no "ser" que cava as entranhas assolado pelo espectro do amor. Estou preparando um trecho em que faço uma viagem mental (sem nenhuma relação com o [gab]): é impressionante como eu pareço estar possuído de uma descarga de imagens e visões... Enfim, como você sabe, eu sou altamente grato pelas críticas - sejam elas quais forem (mesmo tremendas bobagens), especialmente quando são criteriosas como habitualmente são as suas.
Sobre Floripa: eu sempre me perguntei como você conseguiria espaço naquelas universidades repletas de conluios, coronelismo barato, vaidosos limitados, etc. Há um domínio expressivo das formas tradicionais de ensino e de organização pedagógica (inclusive, na política acadêmica). Li o seu texto sobre "uma educação nietzschiana" e me recordei do nosso embrionário grupo de estudos: para mim, sobretudo, era a potencialização de uma "vocação". Ali, eu pude perceber que o meu destino estava selado, que havia algo no meu íntimo que ansiava por aquela espécie de conhecimento – e que, principalmente, eu me saía melhor e me comprometia mais com um tipo descentralizado de ensino. Havia compartilhamento, mas, pode estar certo, também havia uma tácita disputa, havia emulação e debate (nem que fosse para melhorar nossa capacidade de raciocínio e de lógica discursiva – e isto só é possível nesta relação de aparente simetria que existe nas formas descentralizadas: no modo tradicional, na verticalização antagônica entre professor e aluno, a formação da lógica mental ocorre no silêncio, sem compartilhamento e praticamente sem o teste constante do debate).
Espero que esta nova etapa lhe seja exitosa – não só no campo profissional como no seu convívio pessoal. De vez em quando vai bater a saudade de Floripa, mas, na primeira vez em que você voltar pra lá, em visita, perceberá a cidade lhe dar um tapa da cara e bater a porta atrás de você. Somos os excedentes dela.
Aviso-lhe quando postar o texto. Ele tem um estilo quase ofegante e opressor – como um desabafo (o que, no fundo, ele é). Agradeço pelos elogios: vindos de você são muito importantes.

Abraço,
D.

IV

Seu novo texto possui a velocidade do pensamento, percursos subterrâneos, às vezes saltos de rãs no escuro, umas por cima das outras, e digo isto assim, depois de uma primeira leitura. Sinto que, quando você atingir uma idéia aglutinadora, diretora de seu ímpeto narrativo, isto é, quando você souber aonde quer chegar, que história merece ser contada e que só você pode contar, sem excessos, sem perder-se na estilização, mas sem perder a velocidade, o subterrâneo e os saltos, quando você compuser tudo isso e, abrindo-se para essa externalidade que atravessa seu corpo, sem que seu corpo seja esfacelado por ela (ou que seja esfacelado mas retorne recompondo-se na diferença), aí teremos um grande feito literário, aquele a que você está destinado desde sempre.
Mas você se enganava sobre o retorno a Florianópolis, de que eu sofreria a indiferença fingida e violenta ao retornar a ela. Não, isso foi antes, no tempo que vivi lá. Agora quando retornei fui eu quem olhei de soslaio para aquela insipidez, estagnação, desestímulo e percebi de vez como sou muito maior do que tudo aquilo, como as grandes tarefas exigem paisagens habitadas. E nem a Copa do Mundo ela foi capaz de conquistar com seu olhar dissimulado.
Vamos em frente.
Abraço,
S.

V

A sensação que eu tive em Floripa era de ter sido engolido e regurgitado. Eu não posso também ocultar que, a toda vez que retorno, vejo-a com um olhar superior. Tudo o que lá é agitação cheira-me a feira. Tudo lá é mediocremente plagiado. Quando você respira um ar diverso daquele, não cabe mais naquele ninho de ratos.
Eu odeio Porto Alegre, e ainda guardo boas reminiscências de Floripa, em razão das minhas atividades. Está aí tudo resumido! – portanto, o problema se situa menos nas cidades do que em mim mesmo.
Concordo com a ausência de uma "ideia aglutinadora". Falta-me, antes de tudo, um objetivo claro. Estou convicto de que posso escrever, e de que sou um escritor; porém, sofro de uma anemia temática. Eu não consigo abrir as janelas.
Você ainda precisa me explicar isto: "abrindo-se para essa externalidade que atravessa seu corpo, sem que seu corpo seja esfacelado por ela (ou que seja esfacelado mas retorne recompondo-se na diferença"). (Deleuze passou por aqui). Vi aqui um detrito de dialética.
Abraço,
D.

VI

Acredito num corpo como expressão de potências, um corpo-sem órgãos, onde a distinção entre o dentro e o fora é ilusória. Um grito que ressoa na madrugada é interior ou exterior ao corpo que o produz? A voz sensual que suspira delícias ao ouvido do amante e o atravessa de desejo, é o fora ou o dentro do ser desejante? O corpo sofre a ação de potências que se entrecruzam com as dele e é a violência desses encontros que desperta o pensamento, sem elas o pensamento permaneceria latente em nós; pode ocorrer que essas forças sejam nocivas, desagregadoras, mas nem toda desagregação é definitiva, novas composições de forças podem ser mais afirmativas que as predecessoras. Nesse sentido, pode-se dizer que morremos muitas vezes em vida, para nos tornarmos à altura de nossa tarefa. Não há dialética nesse movimento porque o negativo não retorna nessas recomposições, ele é simplesmente eliminado, o que retorna é o excessivo, essa intensidade de potência que se libera do peso da identidade, depois de fremer nas profundezas. A diferença se define por essa potência intensiva. Que Deleuze reverbere pelas margens do Guaíba e que te ajude a arrombar janelas.
Abraço,
S.